Service de placement familial

Service de placement familial Hélène-Weksler

Directrice : Alexandra MADEIRA

Coordonnées

Caractéristiques

Issu des réseaux de sauvetage des enfants juifs pendant la Seconde Guerre mondiale, le service de Placement familial reçoit des enfants qui ne peuvent vivre, pour un temps, avec leurs parents. Ils peuvent avoir vécu des traumatismes, souffert de carences affectives, éducatives, avoir été en danger physique ou psychologique. La manifestation de leurs souffrances peut se traduire par des troubles du comportement ou des difficultés relationnelles.
Le service n’accueille pas d’enfants ayant un handicap physique ou mental.
Le placement s’effectue dans une de ses 60 familles d’accueil.
Les accueils d’observation sur des temps de vacances, renouvelés dans la même famille, sont des réponses possibles aux demandes de placements séquentiels.

Le recrutement des familles d’accueil et le souci de leur qualité de vie au travail est une préoccupation constante du service.

Mission

Le service de Placement familial assure une mission fondamentale au sein de l’OSE puisqu’elle permet aux enfants et aux jeunes accueillis de se construire à l’abri de tout danger, en leur offrant un cadre de vie stable, chaleureux, stimulant, où ils pourront grandir et s’ouvrir au monde. 80 enfants et jeunes de 0 à 21 ans, en danger éducatif, physique ou psychologique, sont confiés au titre de l’assistance éducative par les Juges des enfants ou par les Présidents des Conseils départementaux de Paris et de la région parisienne, ainsi que des jeunes relevant de l’ordonnance de 1945 relative à l’enfance délinquante. La mission du service est également de soutenir les parents qui restent détenteurs de l’autorité parentale en les aidant à trouver leur place. L’objectif est d’utiliser ce temps de séparation comme un moteur de changement et de leur permettre de découvrir, de retrouver et développer leurs compétences parentales.

Public

Née à Varsovie, arrivée en France en 1932, Hélène Ekhaiser est déportée à Auschwitz le 6 février 1944 et s’évade au cours de la marche de la mort, en avril 1945. Recueillie par l’OSE dans la maison de Saint Germain-en-Laye, elle devient en 1948 éducatrice au Château de Vaucelles, à Taverny et décroche en Suisse son diplôme d’assistante sociale.
L’OSE lui confie la Direction du premier « appartement thérapeutique » en France, situé rue de la Voûte dans le 12è arrondissement.

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