L’OSE représentée à l’adhésion officielle de la Ville de Paris au réseau mondial des Villes Amies des Aînés.

Le lundi 19 juin Patricia Sitruk, Directrice générale de l’OSE, Sophie Kharouby, Directrice du Centre d’Accueil de Jour Madeleine-Meyer à Paris 15ème et Paul Benadhira, Directeur des Centres d’Accueil de Jour Edith-Kremsdorf à Paris 3ème et Joseph-Weil à Paris 12ème ont participé à la cérémonie d’adhésion officielle de la Ville de Paris au réseau mondial des Villes Amies des Aînés.

Cet événement fait suite aux travaux de groupe de travail auxquels l’OSE a activement contribué, visant à la fois à préparer la candidature de la ville de Paris au réseau mondial et à nourrir l’élaboration du Plan parisien Seniors 2017-2021.

 

Echanges professionnels avec la communauté juive de Lituanie : journal de bord de la visite d’étude à l’OSE du 5 au 8 juin

De gauche à droite : Ema, Emmanuel, Déborah, Dovilé, Anna et Ninel au siège social de l’OSE

La semaine dernière, nous avons eu de la visite ! L’OSE accueillait quatre lituaniennes, travailleuses sociales de la communauté juive de Lituanie, dans le cadre d’un voyage d’étude en partenariat avec le programme Erasmus + de l’Union européenne. Souhaitant mettre en place un accueil de jour pour personnes âgées dépendantes en Lituanie, sur un modèle similaire à ceux de l’OSE, elles sont venues étudier et visiter les structures de notre association. Nous leur avions préparé un programme chargé et riche, auquel de nombreux professionnels de l’OSE ont contribué.

Journal de bord, par Deborah Lankry, étudiante en interprétariat.

Lundi 5 juin

Emmenées par Emmanuel Darmon, chargé de l’action internationale à l’OSE, notre première visite est l’appartement thérapeutique de la MAS Alain-Raoul-Mossé. Depuis 2012, la Maison d’Accueil Spécialisé accueille en journée 14 personnes adultes en situation de polyhandicap et depuis le mois de mai 2014, 7 adultes polyhandicapés en résidence dans un appartement thérapeutique. Il s’agit pour la MAS de mettre en œuvre le droit de chaque personne, fût-elle polyhandicapée, à vivre dans la ville. Le Dr Laurent Gourarier, psychiatre à la MAS, exprime son engagement dans son travail dans ce centre et nous explique en quoi ce lieu est très spécifique dans le paysage médico-social.

 Nous nous dirigeons ensuite en plein cœur du Paris juif, au carrefour des générations, au Café des Psaumes. L’OSE y anime un café social associatif destiné aux séniors, au lien intergénérationnel et à l’ensemble de la communauté. C’est un lieu de convivialité, d’échange, de souvenir et de projets, qui accueille le public tous les après-midis et propose de nombreuses activités, telles que des concerts, des conférences, des ateliers ou encore des expositions. Michael Rapaport nous accueille avec des fallafels du quartier et présente les animations proposées aux aînés qui fréquentent avec assiduité ce café social.

Mardi 6 juin

Le deuxième jour, nous visitons le Centre Robert-Job. Ouvert depuis 2006, il s’adresse principalement aux adultes dont le handicap ne leur permet pas ou plus d’intégrer des entreprises. Sophie Kharouby, directrice du CAJ Robert-Job, nous accueille et nous présente l’action du centre.

Au cœur des activités proposées ici, nous trouvons l’art et surtout le cinéma. Après une réunion d’explication, nous partons rejoindre les usagers aux côtés desquels nous visionnons un petit film de 20 minutes, réalisé à l’occasion des 10 ans du centre, composé de petits sketchs qui mettent les usagers à l’honneur en musique sur des remakes de scènes de films mythiques. En se voyant à l’écran, ils crient de joie, émus de se voir ainsi.

La directrice conclue : « ici il n’y a que des rires et de la joie ».

Nous sommes alors rejointes par Marc Cohen, Gériatre et directeur du centre Renée-Ortin à Sarcelles, que nous visitons cet après-midi.

Nous sommes accueillies par Helga Ketevi, le chef de service, qui nous présente ce centre pour personnes âgées atteintes d’Alzheimer. Ils fêtent en ce mardi 6 juin les deux ans du centre : « Quel jour sommes nous ? » Leur demande soudainement le Dr Marc Cohen. « Quelle année ? », poursuit-il, alors que les réponses des patients fusent. « En sachant que nous avons ouvert il y a deux ans, quel âge a-t-on aujourd’hui ? » : « Deux ans ! », s’exclament en cœur deux patients. Nous chantons alors en cœur « Joyeux anniversaire ».

Claude, art thérapeute, nous explique que sont mis en place des jeux de mémoire, autour de l’art et de la peinture. Le Dr Marc Cohen nous explique qu’il ne s’agit pas d’une compétition : le but est de redonner confiance aux patients en leur posant des questions auxquelles ils peuvent répondre : « il faut par exemple éviter les questions ouvertes et toujours donner trois possibilités de réponses. »

Au sein du même bâtiment, nous visitons ensuite d’autres services sociaux de la communauté juive : le SAFEJ (Service d’Accueil Familial et Educatif de Jour) de l’OPEJ, le service social du Val-d’Oise du CASIP.

Nous donnons rendez-vous le lendemain pour de nouvelles découvertes !

Mercredi 7 juin

Ouvert il y a 2 ans, le centre d’accueil de jour Madeleine-Meyer accueille et accompagne les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer, de Parkinson ou de maladies neurodégénératives apparentées à Paris 15ème.

 

 Sophie Kharouby explique le fonctionnement du centre d’activités de jour

 

Sophie Kharouby, directrice du centre, nous explique que les activités sont centrées autour de l’art et de la mémoire : sous forme de jeu par exemple, et nous avons le privilège de participer à l’un d’entre eux. On questionne les patients sur l’actualité et le monde qui les entoure. Nous commençons par la géographie. « Quelle est la capitale de la Lituanie ? » « – Vilnius ! » Puis vient l’histoire : « Quels ont été les présidents de la France ? ». Malgré quelques difficultés, certains patients ont des sursauts de mémoire, tous très chaleureusement félicités par Manuel, en charge de l’activité, et nous-mêmes. Nous avons également le privilège d’échanger avec les patients, notamment une dame qui nous inspire le respect et la force en parvenant à rire de sa maladie et à garder son sourire éclatant.

Le chant est également utilisé pour faire travailler la mémoire des patients. C’est la psychologue qui s’en charge, aidée de l’orthophoniste qui les entraine pour l’exercice. Elle nous explique que de nombreuses études ont montré que les patients se souvenaient plus facilement des paroles de chansons.

Nous déjeunons entourés des malades qui sont souriants et enchantés de nous voir. Au moment de partir, les lituaniennes apprennent aux patients à dire merci et au revoir : « ačiū ir sudie ! ». C’est ainsi que nous prenons congé, avec pour dernière image les sourires et les signes de la main des patients.

C’est Paul Benadhira, le directeur du centre Edith-Kremsdorf à Paris 3ème, qui nous y accueille chaleureusement. Ouvert en 2000, c’est le premier centre de jour pour les personnes atteintes d’Alzheimer à Paris et en France. Les objectifs principaux de la prise en charge sont de valoriser l’autonomie, la socialisation et de fournir aux familles des malades un répit, une écoute, un accompagnement. Paul Benadhira ajoute : « alors que le monde extérieur les considère comme des malades, au centre ils retrouvent leurs identités et peuvent être simplement eux-mêmes. »

Une anecdote a marqué nos visiteuses lituaniennes : les attentats qui ont frappé le 11ème arrondissement voisin (Charlie Hebdo, le Bataclan), ont choqué et effrayé les jeunes aides-soignantes. Ce sont les survivants de la Shoah accueillis au centre qui ont tenu à les rassurer en partageant leur expérience de la guerre. La relation d’aide était présente dans les deux sens et un vrai lien intergénérationnel s’est tissé entre patients et aides-soignants.

Jeudi 8 juin

Le lendemain, Paul Benadhira, qui dirige également le Club des Aidants Joseph-Weill à Paris 12ème, a accueilli la délégation lituanienne autour de tables de bistrot qui font le charme de ce club, avec des viennoiseries typiquement françaises. Le premier croissant de nos invitées.

Ouvert en 2013, le Club des Aidants Joseph-Weill a pour but de soutenir les proches du malade qui s’occupent de lui, et de leur fournir un soutien psychologique, un lieu de répit, de loisir et d’échange. L’OSE a compris que les malades et les aidants ont chacun des problématiques qui leur sont spécifiques et qui nécessiteront un soutien différent.

Finalement, la philosophie du Club des Aidants est d’adopter le point de vue de l’aidant, de l’accompagner sans jugement, de trouver des solutions personnalisées et de l’aider à s’intégrer dans sa vie.

 

C’est au siège social de l’OSE, le Centre Georges et Lili Garel à Paris 10ème que s’achève notre voyage. Après une brève visite des locaux, qui abrite notamment le service Archives et Histoire, l’occasion de revenir sur l’histoire centenaire de l’OSE, nous nous installons dans la cour pour faire un point sur leur semaine avec Esther Rozenkier, secrétaire générale de l’OSE. Celle-ci a très largement dépassé leurs attentes : elles ont énormément appris et découvert aux côtés des équipes de l’OSE. Elles sont abasourdies par la richesse des aides sociales de l’OSE, tant dans le domaine de l’enfance, que de la dépendance et du handicap.

L’OSE est officiellement invitée à Vilnius pour l’ouverture de leur futur centre ! Une coopération internationale que nous espérons fructueuse.

Service civique : une nouvelle promotion OSE de volontaires français s’envole en Israël

La cinquième promotion est partie hier, jeudi 8 juin, en direction d’Israël, à Netanya, Raanana Beit Shemesh et Migdal. Au total, ils sont près de 80 à avoir choisi Israël comme terrain de service civique grâce à l’OSE depuis l’obtention de l’agrément de coordonnateur du service civique.

Les 12 volontaires qui ont rejoint les rangs des jeunes Français en service civique en Israël ont des profils très variés : Margaux est étudiante en deuxième année de psychologie à Paris 5 ; Romain, quant à lui, sort tout juste d’un entrainement à l’armée de sept mois ; il y a aussi Maxime, qui revient d’une expérience de  [réseau mondial de fermes bio où certains hôtes se proposent de loger des jeunes afin de partager leurs savoirs en échange de leur contribution] en Nouvelle Zélande et Mathilde, diplômée d’une licence d’histoire.

Avant leur départ, et afin de mieux préparer leur séjour, ces volontaires ont suivi deux journées de formation. A l’issue de leur journée de formation aux premiers secours PSC1 (Prévention et Service Civique de niveau 1), ils se sont retrouvés mardi 6 juin au soir en toute convivialité au Centre Edith Kremsdorf de l’OSE pour une présentation de l’OSE et la découverte des us et coutumes israéliens. Puis, mercredi, au siège de l’OSE, c’était la grande préparation d’avant départ animée par Gingko sur les thèmes de l’engagement citoyen et de la vie à l’étranger.

Ils sont bien arrivés et ont été accueillis à l’aéroport par les responsables des structures dans lesquelles ils effectuent leurs missions, en partenariat avec le ministère israélien des Affaires sociales.

Voici un aperçu que ce qui les attend, par Rebecca Mihaiu, jeune française de 25 ans actuellement volontaire dans une école maternelle de WIZO (Women’s International Zionist Organization) à Tel Aviv. Son témoignage a été recueilli et publié par l’IVA (Israel Volonteer Association), partenaire de l’OSE en Israël :

« Je suis volontaire en Israël dans une école maternelle de WIZO et m’occupe de deux classes. La première accueille les bébés et bambins âgés de 6 mois à 1 an et demi. La seconde concerne les enfants de 2 à 3 ans. Les activités mises en place varient en fonction de l’âge des enfants. 

 Tel Aviv est une ville incroyable. J’ai l’impression que c’est une ville qui ne dort jamais. Par exemple, vous pouvez aller au restaurant à n’importe quelle heure de la journée comme de la nuit. Tel Aviv est aussi une ville très sûre : en tant que femme, je me sens plus en sécurité en Israël qu’en France. Ici, personne ne vous dérange. Je peux me balader dans les rues de Tel Aviv et même tard le soir, je m’y sens en sécurité. 

Israël est un pays magnifique, je me sens chez moi ici à présent. Les israéliens sont gentils ; la météo est parfaite et les paysages sont merveilleux. Ce que j’ai trouvé de plus fascinant en Israël, c’est la façon dont les personnes très religieuses vivent aux côtés des non-religieux au sein d’un pays que l’on considère comme étant religieux. Par exemple, quand je prends le bus le matin, je peux y voir des pratiquants qui lisent la Torah et prient, pendant que d’autres non-pratiquants ont la tête plongée dans leurs téléphones. Cette image me fait sourire tous les jours.   

Au cours de cette expérience, j’ai appris à accorder plus d’attention et de temps aux gens qui m’entourent. J’ai l’impression de devoir propager mon amour à travers le monde. Mais pour commencer et pour le moment, je le transmets aux enfants israéliens dont je m’occupe tous les jours dans cette école maternelle.

Grâce à cette expérience de volontariat j’ai grandi, j’ai appris que dans la vie les petites choses peuvent faire une vraie différence. Avec un sourire, un câlin ou un bisou, vous pouvez égayer la journée de quelqu’un que vous ne connaissez même pas. J’ai également appris à faire des compromis. Je n’oublierai jamais ce volontariat en Israël. »

 

Depuis que l’OSE a reçu son agrément d’opérateur et coordonnateur du Service civique international en Israël fin 2015, l’association est pleinement investie dans ce programme gouvernemental en faveur de l’engagement civique des jeunes Français.

Le Grand Prix humanitaire remis à l’OSE le 7 juin lors d’une cérémonie solennelle sous la Coupole de l’Institut de France

C’est une grande fierté pour l’OSE, ses Anciens, et toutes ses équipes. La candidature de l’OSE au Grand Prix humanitaire 2017 Louis D. de l’Institut de France a été retenue à l’issue d’un processus de sélection comprenant l’examen du dossier transmis par l’OSE et d’une audition sur site. La Fondation Louis D – Institut de France a pour objet de soutenir des associations, fondations, personnes morales ou organisations non gouvernementales ayant une action à caractère caritatif ou culturel, ou dans le but d’encourager la recherche.

Le Prix a été remis à Jean-François Guthmann, Président de l’OSE, par Monsieur Jean-Robert Pitt, membre de l’Institut et représentant de l’Académie des sciences morales et politiques lors d’une cérémonie solennelle présidée par Hélène Carrère d’Encausse sous la Coupole de l’Institut de France, ce mercredi 7 juin 2017. L’OSE partage ce Prix avec deux autres associations, Basiliade et l’Arche. Chacune a été récompensée pour son investissement et la recherche d’excellence des réponses apportées aux usagers de nos institutions.

C’est l’ensemble de l’action de l’OSE, d’aujourd’hui comme celle d’hier, dans tous ses domaines d’activité, qui a été présentée à l’Institut de France et qui est ainsi récompensée.  800 professionnels et 200 bénévoles interviennent dans 5 domaines : la protection de  l’enfance en danger, la médecine sociale, la dépendance des personnes âgées, le handicap, l’histoire et la mémoire. Ce  Prix honore et reconnait l’action de toutes les équipes de l’OSE au sein des 35 établissements et services.

 

Ce prix contribuera à la réalisation du projet de mise aux normes obligatoires, de rénovation et d’agrandissement du Centre Georges et Lili Garel, siège social emblématique de l’OSE depuis plus de 20 ans, au cœur du quartier populaire de Belleville. La rénovation de cet immeuble, où se croisent les générations et les cultures, permettra l’amélioration des conditions d’accueil des Anciens de l’OSE et l’accompagnement des enfants et de leurs familles qui y sont reçus.

 

Au sein de ces locaux rénovés, l’OSE poursuivra la réalisation de son projet associatif, fondé sur les valeurs humanistes du judaïsme.

 

Retrouvez l’article paru sur le site de l’Institut de France

 

Les olympiades sportives de l’OSE : une édition particulièrement réussie !

     

Le jeudi 25 mai 2017, les Olympiades des maisons d’enfants de l’OSE organisées à la Maison d’Enfants Shatta-et-Bouli-Simon de Laversine ont réuni 95 enfants venus de 5 maisons de l’OSE pour une journée de tournois sportifs sous le soleil.

Près de 150 personnes, enfants, éducateurs et personnels des maisons d’enfants de l’OSE ont participé à cette magnifique journée.

Au programme : foot, tir à l’arc, ou tir à la corde pour les plus grands ; activités ludiques et sportives pour les plus jeunes !

 

 

 

 

21 juin : fête de la musique au Café des Psaumes

 

Fête de la musique au Café des Psaumes !
RDV au 12 rue des Rosiers le mercredi 21 juin à partir de 18h


Au programme :

18h Marx Sisters Yiddish Song : Invitation au voyage !
19h Claude Berger & Florian Dumitru : Petites et grandes histoires juives (klezmer)
19h30 Michèle Tauber & Florian Dumitru : Récital
« La chanson juive en cinq langues »
20h Chorale Hebrew Spiritual Singers
21h Alain Douieb : Musique orientale

Présidentielles : l’OSE s’est engagée contre le FN

 

2 mai : Appel unitaire des Présidents de l’Alliance israélite universelle, des Consistoires, du CRIF, du FSJU et de l’OSE Contre le Front National, il faut voter massivement Emmanuel Macron

Le 7 mai prochain, les français choisiront leur nouveau Président de la République. On ne peut affirmer aujourd’hui que, comme en 2002, le «Front Républicain» l’emportera largement et qu’Emmanuel Macron sera élu avec plus de 80% des voix.

Au contraire, pour la première fois, les consignes de vote, qu’elles viennent de droite ou de gauche, ne sont pas toujours claires; plusieurs institutions refusent de se prononcer et trop de voix prônent l’abstention!

Certains osent même franchir la ligne et affirment qu’ils préfèreront le Front National, lequel se banalise dramatiquement.

Jamais le Front National n’avait fait un score aussi élevé dans notre pays et son score augmente d’élection en élection.

Le risque est donc fort !

L’élection de Marine Le Pen entraînerait un chaos, économique notamment, sans précédent pour la France, et l’avènement de thèses anti-européennes, racistes et xénophobes, à l’opposé des idéaux républicains français.

Même une victoire d’Emmanuel Macron, si elle est étriquée, mettrait la France au ban des nations et affaiblirait durablement son rayonnement international.

Un score élevé de Marine Le Pen, préfigurerait vraisemblablement l’élection de nombreux députés Front National aux prochaines législatives.

Au – delà de tout clivage partisan, et sans état d’âme, il faut donc voter et faire voter massivement pour le seul candidat républicain, Emmanuel Macron.

L’avenir de la France est en jeu.

Marc EISENBERG, Président de l’Alliance israélite universelle

Ariel GOLDMANN, Président du Fonds Social Juif Unifié

Jean-François GUTHMANN, Président de l’OSE

Francis KALIFAT, Président du Crif

Joël MERGUI, Président des Consistoires

 

3 mai : L’OSE relaie le communiqué de presse de nos partenaires de l’Uniopss

Le 28 février dernier, l’Uniopss, qui réunit les associations de solidarité, présentait aux candidats à l’élection présidentielle un projet de société pour dessiner un avenir nouveau. Une contribution, forte, porteuse d’espoir, dont l’ambition est de remettre la solidarité au cœur de notre société.

L’Uniopss affirme dans ce projet sa volonté de vivre dans une société où l’économie peut être sociale et solidaire et dans laquelle les besoins de la personne humaine sont au centre du système à adapter. Elle prône en ce sens une solidarité active, qui consiste à favoriser l’accès de tous aux droits de tous, en luttant notamment contre les idées reçues véhiculées par certains politiques, qui entretiennent la confusion entre assistance et assistanat. Elle affirme la lutte contre l’exclusion comme un marqueur fort d’une société juste et démocratique.

A l’heure de choix décisifs pour l’avenir de notre pays, l’Uniopss tient à rappeler que nos valeurs d’humanité, d’accueil, de fraternité, de participation de tous à la vie en société, sont plus que jamais d’actualité et doivent prendre le pas sur la montée des individualismes, la peur et les tentations de repli sur soi.

 

3 mai : l’OSE relaie l’appel de nos partenaires Médecins de Centres de santé

Depuis sa création au lendemain de la seconde guerre mondiale, l’Union Syndicale
des Médecins de Centres de Santé
a toujours fondé son action sur les valeurs de
solidarité et d’égalité, sur les principes de l’accès aux droits et à la santé pour tous, le refus de toute exclusion et de toute discrimination, sociale, financière, culturelle,
ethnique, religieuse ou sexuelle.
 

Aujourd’hui, ce sont ces mêmes valeurs et ces mêmes principes qui sont directement
remis en cause et menacés par le programme de Marine Le Pen et du Front National : préférence nationale, suppression des droits de base et de l’accès aux soins des
étrangers (suppression de l’Aide Médicale d’Etat), remise en cause des droits des
femmes à l’IVG… Autant de mesures annoncées guidées par une idéologie de
division, d’affrontement, clairement xénophobe, contraire aux droits de l’homme
chèrement acquis et rappelons-le, à la déontologie médicale.
 Pour ces raisons, en 2002, l’USMCS avait appelé à voter Jacques Chirac sans réserve et sans état d’âme pour faire barrage à Jean-Marie Le Pen et au Front National.
15 ans plus tard, en 2017, les mêmes raisons amènent l’Union Syndicale à appeler à
voter au second tour des présidentielles contre le Front National et Marine Le Pen alors que celle-ci n’a jamais été aussi proche d’exercer les plus hautes fonctions du pouvoir.
L’Union Syndicale refuse les discours confus et ambigus, les atermoiements et les
amalgames de ceux qui renvoient dos à dos les deux candidats et qui sont prêts à
céder à la tentation du pire au risque de plonger le pays dans le chaos politique et
social.
 Aussi le 7 mai prochain, l’Union Syndicale appelle à voter pour le candidat Emmanuel Macron.

 

4 mai : l’OSE relaie l’appel de nos partenaires de la Fondation de la mémoire de la Shoah

Pour la deuxième fois en 15 ans, un candidat extrémiste est au second tour des élections présidentielles françaises. Notre pays est, une fois encore, face à un choix crucial : rester fidèle à ses valeurs humanistes universelles ou suivre la pente de la xénophobie et du repli nationaliste.

Dimanche dernier, des cérémonies étaient organisées dans toute la France pour marquer la Journée nationale à la mémoire des victimes et des héros de la déportation. Cette année, le message de fraternité des rescapés des camps nazis a pris une résonance particulière.

En effet, la mémoire et les combats des déportés nous obligent. Comment, dès lors, serait-il envisageable de porter au pouvoir une candidate qui compte dans ses rangs des faussaires de l’histoire et des individus condamnés pour incitation à la haine et à la discrimination raciale ?

L’histoire des persécutions et des atteintes aux droits de l’homme durant la Seconde Guerre mondiale nous incite à la plus grande vigilance. Elle illustre ce qu’il en coûte quand un peuple, de silences en renoncements, laisse prospérer les discours de haine et de stigmatisation. Les régimes autoritaires naissent de la peur de certains et de l’indifférence des autres.

À un moment où notre destin peut basculer, la Fondation pour la Mémoire de la Shoah appelle donc à la mobilisation républicaine. Le vote est un droit et une liberté fondamentale en démocratie. Aujourd’hui plus que jamais, c’est aussi un devoir moral.

 

5 mai : Les représentants religieux juifs, musulmans et protestants appellent à voter Macron

Haïm Korsia, grand rabbin de France, est l’un des représentants religieux à avoir signé la «déclaration conjointe» appelant à voter Emmanuel Macron.

Les soutiens et amis de la Fondation OSE-MES réunis au Musée Maillol pour l’exposition « 21 rue la Boétie ».

L’exposition « 21 rue de La Boétie. Picasso, Matisse, Braque, Léger… » a donné le ton de la campagne ISF 2017 de la Fondation OSE – Mémoire Enfance Solidarité sous égide de la Fondation du Judaïsme Français !

Près de 250 amis de la fondation se sont réunis pour suivre les traces du parcours singulier de Paul Rosenberg (1881-1959), grand-père de la journaliste Anne Sinclair et marchand d’art reconnu de la première moitié du XXe siècle victime de la spoliation de ses œuvres par les nazis. L’occasion de découvrir une soixantaine de chefs-d’œuvre de l’art moderne, de Pablo Picasso à Fernand Léger en passant par Georges Braque, Henri Matisse ou encore Marie Laurencin.

Suite à la projection d’un court film retraçant les actions soutenues par la Fondation OSE-MES, Jean-François Guthmann, Président, et Patricia Sitruk, Directrice générale de l’OSE, ont tenu à remercier les fidèles soutiens de l’institution tout en présentant les projets auxquels la fondation apportera son soutien en 2017.

Rappelons également que la campagne d’appel aux dons en cours par la Fondation OSE-MES se poursuit jusqu’au 15 juin 2017 (minuit), chaque don compte et ouvre droit à une déduction fiscale*.

 

*Pour plus d’information, contactez le service Dons & Legs au 01 71 39 70 26 ou par email à l’adresse dons@ose-france.org.

Ernest Rosner, ancien enfant de l’OSE, ancien résistant, reçoit les insignes de l’ordre national du Mérite

Ernest Rosner a reçu, lundi 15 mai 2017, les insignes de l’ordre national du Mérite des mains de Jean-François Guthmann, Président de l’OSE. Entouré de ses enfants et petits-enfants, de sa famille et de ses proches, Ernest Rosner est revenu sur son enfance en Autriche, les années 1930 et le début de la guerre, la déportation de ses parents et son propre parcours pendant la guerre, son engagement sans faille au sein de l’OSE, dont il a été le secrétaire général et en est membre du Conseil d’administration depuis plus d’une décennie. 

 

Ernest Rosner est né le 5 juillet 1926 à Graz, en Autriche. Son père, Norbert Rosner, tenait une friperie, sa mère, Gisela, était femme au foyer. Quelques mois après l’Anschluss, la famille quitte l’Autriche pour Paris, mais les bombardements de septembre 1939 poussent les Rosner à s’installer à Abbeville, dans la Somme. Le père d’Ernest est placé dans un camp pour étrangers, près d’Amiens.

 

En 1940, Ernest et sa mère se réfugient en Ardèche, à Vinezac. Par relation, Gisela parvient à placer Ernest dans la maison d’enfants de l’OSE, à Chabannes, pour y apprendre un métier. Il est le premier apprenti de l’atelier-école du château de Chabannes. Ernest échappe à la rafle du 26 août 1942, ses parents, eux, ont été pris quelques jours auparavant. Déportés à Auschwitz, ils ne reviendront pas.

 

Affecté avec d’autres jeunes de l’OSE à un chantier de construction routière, Ernest entre en contact avec la résistance du Vercors et est intégré en juin 1944, dans une unité combattante basée à Vassieux. Il participe à la libération de Romans et de Lyon et rejoint l’armée régulière. Blessé sur le front des Vosges, il est rapatrié et démobilisé en 1945.

 

À son arrivée à Paris, Ernest est soutenu par l’OSE. Grâce à Madame Sophie Rein, il entame des études d’ingénieur. Diplômé du Conservatoire National des Arts et Métiers, il mène l’essentiel de sa carrière professionnelle dans une société d’équipement industriel comme directeur général adjoint, puis directeur général.

 

Le 17 septembre 1949, Ernest épouse Edith Dantard ; le couple a deux enfants, Sophie et Pierre-Michel, et trois petites-filles, Alicia, Sarah et Salomé.

 

Les enfants et petits-enfants d’Ernest Rosner ont tenu à s’exprimer au cours de la cérémonie. D’une génération à l’autre, les mots pour décrire leur père et grand-père sont les mêmes : la médaille du mérite est revenue à un homme modeste, qui a su garder vivante la mémoire de ses parents disparus, en faisant, dans la vie, œuvre de droiture, d’intégrité et de bienveillance.

Discours émouvant de la fille d’Ernest Rosner, Sophie Rosner

 

 

Découvrez le parcours d’Ernest Rosner pendant la guerre. Document réalisé par Katy Hazan, historienne de l’OSE

L’hébreu, un nouvel atout des médecins du Centre Elio-Habib de l’OSE

 Une quinzaine de médecins et dentistes du Centre de santé Elio-Habib ont souhaité enrichir leurs compétences : ils peuvent désormais communiquer avec des patients venus d’Israël et de pays d’Europe de l’Est grâce à des cours d’hébreu sur mesure pour des médecins.

Ravis et très intéressés par cette approche linguistique immédiatement utile dans leur pratique, ils en ont parlé autour d’eux et d’autres médecins du quartier les ont rejoints : des échanges professionnels sont déjà à l’œuvre.

Une belle initiative qui profite à l’OSE, à ses médecins comme à ses patients.