L’OSE à la cérémonie du 80e anniversaire de la libération du camp d’Auschwitz-Birkenau

En cette Journée internationale dédiée à la mémoire des victimes de l’Holocauste, nous commémorons également le 80e anniversaire de la libération du camp Auschwitz-Birkenau.

L’événement a été marqué par la diffusion du témoignage de David Perlmutter, enfant déporté à Buchenwald avec son père. Agé de 8 ans, il a été accueilli par l’OSE au sortir du camp de Buchenwald avec 425 autres enfants dont Elie Wiesel, Prix Nobel et écrivain.

L’occasion de rappeler le rôle essentiel de l’OSE dont le réseau de sauvetage clandestin a permis de sauver 2 500 enfants juifs de la déportation.

Nombre d’enfants accueillis pendant et après la Shoah ont été éduqués dans les Maisons d’enfants de l’OSE. Parmi eux. 426 enfants sortis des camps de la mort ont trouvé refuge à l’OSE et se sont reconstruits grâce à l’engagement et la générosité des professionnels.

L’OSE, fidèle à son histoire et à sa mission, célèbrera tout au long de cette année 2025 la libération des camps d’extermination nazis.

Hommage aux habitants déportés du 117 rue du Faubourg du Temple

La maire du 10e arrondissement Alexandra Cordebard, accompagnée d’élus, du sénateur Rémi Féraud et du Président de l’OSE , Arie Flack a procédé à la cérémonie du fleurissement de la plaque à la mémoire des 64 habitants juifs déportés du 117, rue du Faubourg du Temple, emplacement actuel du siège de l’OSE. Seulement 8 habitants sont revenus de déportation.

Arié Flack a rappelé le rôle essentiel de l’OSE dans le sauvetage des enfants juifs de la déportation et son action éducative après-guerre dans la reconstruction de la communauté juive de France.

La maire a appelé également à la vigilance que chacun doit avoir dans cette période actuelle sur la question de l’antisémitisme, en insistant sur le rôle essentiel de l’éducation et de la transmission de la mémoire de la Shoah dans ce moment où les survivants et les témoins de l’histoire sont d’année en année moins nombreux.

M. Panzer de l’AMEJD du Xème arrondissement de Paris a lu les noms dont ceux des petits enfants juifs déportés.

Julien Klein, président de l’association L’enfant et la Shoah était également présent avec d’autres responsables associatifs et des salariés de l’OSE dont Eric Ghozlan, Directeur général de l’OSE, Emmanuel Darmon, directeur de l’ESAT et @Martine Morcelle du service Ecoute, Mémoire et Histoire Elie Buzyn.

Une soirée exceptionnelle pour célébrer l’engagement de nos salariés !

Le 17 décembre, nous étions réunis au Musée d’Art et d’Histoire du Judaïsme pour la soirée des donateurs, entourés de nos administrateurs, de salariés et bénévoles. Après une visite captivante de l’exposition “Le Dibbouk. Fantôme du monde disparu”, les participants ont été invités à écouter les témoignages inspirants de nos professionnels dont le travail permet de faire une vraie différence dans la vie des plus fragiles. 

Arié Flack, président de l’OSE, a salué le travail de tous nos salariés qui protègent les enfants victimes de violence, luttent contre les injustices, accompagnent les personnes en situation de handicap, prennent soin des malades d’Alzheimer isolés et entourent les survivants de la Shoah pour leur apporter soutien et réconfort.  

La parole fut ensuite donnée à Gilles Amsalem, agent d’accueil, Joël El Haik, cuisinier de la Maison d’enfants de Draveil, Déborah Chetboun, éducatrice au Conseil éducatif des familles, Gabriel Dayan, éducateur à l’AEMO et Sébastien Deschler, chef de service à l’ESAT. Tous ont témoigné avec enthousiasme et passion des missions qui les animent au quotidien ! 

Tout au long de la soirée, ce fut un vrai plaisir d’échanger avec vous, de répondre à vos questions et de vous faire découvrir nos actions ! Un grand merci à toutes les personnes présentes et au service dons et legs qui a organisé l’événement. 

Un immense merci pour votre générosité qui nous permet d’aller de l’avant pour les plus fragiles ! 

Un voyage exceptionnel pour les adhérents d’Ecoute, Mémoire et Histoire de l’OSE

Entre découverte et convivialité, les adhérents du service Ecoute Mémoire et Histoire Elie Buzyn ont profité de l’ambiance unique de la Belgique !

Des fous rires dans les ruelles de Bruges, des délices chocolatés à savourer, des frites à profusion… Ce séjour a aussi été l’occasion de moments d’exception, avec une immersion dans l’art surréaliste de Magritte, la découverte de la synagogue, et un échange inspirant avec le Président du Consistoire belge.

Ce voyage a été une parenthèse de culture, de rire et de partages !

Hommage à Georges et Lili Garel, héros du sauvetage des enfants juifs pendant la Shoah

Le 16 octobre s’est tenue la cérémonie de dévoilement d’une plaque commémorative en hommage à l’action de Georges Garel, fondateur du réseau de sauvetage clandestin de l’OSE dit réseau Garel, et de son épouse Lili Garel, convoyeuse au sein de ce même circuit.

Aux côtés de la grande famille Garel, étaient présents les descendants d’acteurs du réseau de sauvetage, proches de la famille, et représentants de l’OSE – Arie Flack, le président de l’association et Eric Ghozlan, son directeur général –, pour assister aux hommages de Jérémy Redler, maire du 16e arrondissement de Paris, Thomas Garel, cinquième enfant du couple, et Laurence Patrice, adjointe à la maire de Paris chargée de la mémoire et du monde combattant.

Chacun à sa façon évoque l’extraordinaire engagement de Georges et Lili, et de la centaine d’acteurs du réseau de sauvetage de l’OSE, grâce auquel, s’appuyant sur différents acteurs de la société civile française, plus de 1600 enfants juifs ont pu être sauvés de la déportation.

Thomas Garel a également rendu hommage à d’immenses figures de la résistance : Charles Lederman, le Docteur Joseph Weill et d’autres grands anciens du réseau de sauvetage de l’OSE.

Les discours achevés, les participants se sont retrouvés devant le 51, rue de Passy, adresse parisienne de Georges et Lili Garel, pour y dévoiler, à plusieurs mains et avec une émotion partagée, la plaque commémorative apposée sur la façade extérieure du bâtiment, sous les regard curieux des passants.

Un hommage public à l’action de l’OSE et au courage des hommes et des femmes du réseau Garel.

Ciné-débat : “vivre les troubles cognitifs : comment les accompagner au quotidien ?”

Ciné-débat : “vivre les troubles cognitifs : comment les accompagner au quotidien ?” 👵

Un événement de la CPTS Paris 12 (Communauté Professionnelle Territoriale de Santé) avec Marc Cohen, médecin à l’OSE !

Venez assister à la projection du court-métrage “Mémorable” de Bruno Collet. Un court-métrage qui aborde la maladie d’Alzheimer du point de vue de Louis, artiste peintre dont l’univers semble en mutation. Peu à peu, les meubles, les objets, les personnes perdent de leur réalisme, se déstructurent, parfois se délitent…

À l’issue du film, un débat sera consacré aux troubles cognitifs et à la santé des aidants.

📅 Mardi 27 août de 15h à 16h30
Médiathèque Hélène Berr (75012)

📞 Sur inscription au 06 61 76 69 24.
💌 Mail : coordination@cptsparis12.fr

Léon Lewkowicz, ancien enfant de l’OSE, a témoigné lors de la cérémonie d’hommage aux victimes de la rafle du Vel d’Hiv

La veille, Léon portait la flamme olympique sur l’emplacement même du Vélodrome d’Hiver marquant par son éclatante présence la victoire de l’enfant déporté sur le destin que voulait lui assigner les nazis.

Vêtu d’une élégante tenue de sport, il rappela son parcours exceptionnel du ghetto de Lodz au camp de Birkenau , puis à la Libération sa reconstruction dans les maisons d’enfants de l’OSE. Se jurant qu’il ne serait plus jamais humilié ou persécuté il décide de devenir un homme fort capable de se défendre en toutes circonstances. Il devient cinq ans plus tard champion de France de poids et haltères « pour que plus personne ne lui marche sur les pieds ».

Cette cérémonie émouvante s’est déroulée en présence de la Secrétaire d’Etat aux anciens combattants et de la mémoire, Patricia Miralles et de nombreuses personnalités dont Yonathan Arfi, président du CRIF, Haïm Korsia, Grand Rabbin de France, Arié Flack, président de l’OSE, Éric Ghozlan, Directeur général et Katy Hazan, historienne de l’association.

Un moment fort pour les enfants de la Maison de Draveil accompagnés de leur directeur qui ont assisté à l’événement, l’occasion unique de transmettre l’histoire et d’éveiller les consciences.

« Je voudrais m’adresser aux jeunes et surtout aux jeunes qui se sentent en dehors de tout, seuls parmi les autres, comme j’ai pu l’être moi aussi, a-t-il déclaré. Je suis né en juin 1930 à Lodz, en Pologne. Je suis arrivé en France en juin 1945 avec le groupe des 426 jeunes de Buchenwald. Nous étions des étrangers, jeunes déportés ayant connu l’enfer et la France nous a accueillis, je la remercie du fond du cœur. […] Je me suis reconstruis dans les maisons de l’OSE, souvent de magnifiques châteaux comme celui de Ferrières-en-Brie, où il y avait encore des mines qui nous servait de feux d’artifice, ou de simples maisons, Le Vésinet et surtout Champigny […]».

Un magnifique témoignage de résilience à retrouver ici.

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Clôture d’un voyage intergénérationnel mémorable : du Chambon-sur-Lignon à la soirée de retrouvailles

Du 21 au 23 mai, des élèves de l’école Yabné et des personnes du service EMH (Ecoute Mémoire et Histoire de l’OSE) ont vécu un séjour exceptionnel au Chambon-sur-Lignon, village qui a sauvé près de 5000 juifs pendant la Seconde guerre mondiale. À leur arrivée, ils ont exploré les refuges et le temple protestant, l’occasion de prendre davantage conscience du rôle joué par les Justes et d’honorer leur mémoire.

Ce voyage a été marqué par les discussions intergénérationnelles et les récits des survivants de la Shoah avant la présentation par la sociologue Nathalie Heinich des écrivains liés au Chambon-sur-Lignon. Le 22 mai, les jeunes ont visité la maison d’Izieu tandis que les anciens ont rencontré des descendantes de Justes parmi les nations. Le dernier jour, le groupe a visité la grande synagogue de Lyon, où le résistant Jean-Pierre Bloch a raconté comment il fut sauvé par une famille du Chambon-sur-Lignon.

Le 25 juin, une très belle soirée de retrouvailles s’est déroulée à l’école Yabné. Les élèves ont présenté à cette occasion un film réalisé durant le projet, mêlant témoignages des anciens et commentaires des jeunes. Ils ont également dévoilé leurs travaux sur les recherches de leur propre histoire familiale, démontrant la réussite de ce projet : le réveil pour chacun d’eux de l’importance de la transmission.
Ce projet fut source de réconfort et espoir pour les anciens, leur permettant de créer des liens uniques avec une jeunesse sensible et consciente de l’Histoire.

Retour aux sources : la Journée des Anciens de la Maison de Draveil

En juin, la Maison d’enfants de Draveil a réuni une vingtaine d’anciens jeunes placés, leur offrant l’opportunité de revenir dans ce lieu chargé de souvenirs et de partager des moments précieux avec les enfants actuellement accueillis.

Cette journée a été marquée par de nombreuses émotions et découvertes. Pour certains anciens, c’était l’occasion de faire découvrir à leurs propres enfants l’établissement où ils ont grandi et de leur transmettre une part importante de leur histoire. Ce retour aux sources a permis de créer un pont entre les générations, montrant aux jeunes accueillis que la vie continue et peut être belle après leur passage à la Maison d’Enfants.

L’enthousiasme et la joie étaient palpables, et il a été difficile de se séparer à la fin de cette belle journée. Face à cet engouement, il a été décidé de faire de cette rencontre un rendez-vous annuel. La Journée des Anciens sera organisée chaque année, avec la participation d’anciens éducateurs et membres du personnel. Ce sera une belle occasion de renforcer les liens entre les générations et de continuer à bâtir une communauté soudée autour de la Maison d’Enfants.

Cette journée a été une réussite, mettant en lumière l’importance de maintenir les liens et de célébrer les histoires de chacun. Un grand merci à tous ceux qui ont participé et contribué à faire de cette journée un moment inoubliable.

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Le service Écoute, Mémoire et Histoire au gala Yiddish sans frontière

Cette année, Yom Hashoah est différent tant le passé résonne dans le présent. C’est pour cette raison que le 5 mai, les survivants de la Shoah d’Écoute Mémoire et Histoire ont participé au gala afin de soutenir l’association Maguen David Adom France qui œuvre pour sauver des vies.

Une centaine de participants ont applaudi les artistes, venus bénévolement pour transmettre le message singulier de ce Yom Hashoah 2024 : défendre la vie pour se souvenir des disparus.

Au programme du gala : musique avec Jacinta, Michèle Tauber, Frédéric Zeitoun et le Collectif Sefardi.

À l’issue de cet après-midi de soutien, le service a assisté à la cérémonie de la lecture des noms au Mémorial de la Shoah.