Journée internationale des maladies rares : l’OSE toujours plus engagée

En ce 28 février, journée internationale des maladies rares, les regards sont tournés vers les institutions qui accompagnent ces malades.

Or, il y a à peine plus d’un an, la MAS Alain-Raoul Mossé ouvrait 6 places pour les adultes porteurs de handicap rare, portant à 27 le nombre de personnes prises en charge dans ce centre en accueil de jour et en appartement thérapeutique à Paris.

C’était sur la proposition de l’OSE que l’ARS avait élargi la mission d’accueil et de soins de la MAS dans le cadre de la politique nationale en faveur du Handicap Rare, une marque de confiance de la part des pouvoirs publics.

Depuis, grâce au partenariat avec la Fondation l’Elan Retrouvé qui organise la consultation génétique régionale, le Professeur Arnold Munnich a déjà réalisé à la MAS Alain-Raul Mossé 3 journées de consultations de diagnostics génétiques sur sites. Une chance pour les familles et les adultes de la MAS d’accéder à une expertise de pointe au sein même de leur établissement médico-social. Ce dispositif devrait être étendu à l’IME Centre Raphaël qui accueille 38 enfants polyhandicapés.

L’OSE partenaire du « Pacte parisien de lutte contre la grande exclusion »

 

Patricia Sitruk, Directrice générale de l’OSE, a été invitée le mercredi 21 février 2018 à assister à la restitution des premiers résultats de la Nuit de la Solidarité qui s’est déroulée le 15 février 2018 en présence de Bruno Julliard, premier adjoint à la Maire de Paris et Dominique Versini, adjointe à la Maire de Paris chargée de toutes les questions relatives aux solidarités.

Sur le modèle de grandes villes américaines telle que New York ou européennes comme Bruxelles, durant toute une nuit 2000 bénévoles et professionnels ont sillonné la capitale afin d’établir un diagnostic  quantitatif et qualitatif des personnes en situation de rue à Paris.

Au total près de 3000 personnes ont été rencontrées dans les 20 arrondissements, parmi lesquels les 10ème, 18ème et 19ème  arrondissements sont les plus concernés.

Une analyse qualitative est en cours et devra permettre d’adapter l’offre d’accueil et d’accompagnement à la situation des personnes recensées.

Dans le cadre du “Pacte Parisien de lutte contre la grande exclusion », l’OSE, avec l’association Centre d’Action sociale protestant, a emporté un appel à projet visant la création en 2016 d’un nouvel Espace Solidarité Insertion (ESI) Familles, couplé à un Lieu d’Accueil Enfant Parent (LAEP) et à de l’action éducative en milieu ouvert.

Depuis le 2 août 2016,  l’ESI est ouvert de façon temporaire dans le 11ème arrondissement. 

L’ESI accueille des familles en situation d’errance, orientées par les maraudes et leur propose un temps de repos, un espace sanitaire-douche, un espace de jeux pour les enfants. Une équipe éducative et sociale ainsi qu’un éducateur et un psychologue de l’OSE et un infirmier interviennent auprès des familles qui le souhaitent pour initier ou soutenir leurs démarches. 

Et dans quelques jours, le 19 mars, l’ESI et ses équipes au complet s’installeront dans des nouveaux locaux pérennes dans le 2ème arrondissement.

Sur les traces des Juifs du Pape et des communautés juives d’Avignon et du comtat Venaissin

Le service Ecoute Mémoire et Histoire de l’OSE organise pour tous les séniors un séjour de 4 jours du 14 au 17 mai 2018 à la découverte d’une région magnifique, entre le Rhône et le Mont Luberon. Il s’agit aussi d’un voyage dans le temps sur les traces des Juifs du Pape et des communautés juives d’Avignon et du Comtat Venaissin. Une histoire fascinante qui  révèle comment la tolérance intéressée des Papes a permis à de nombreux Juifs du Royaume de France d’échapper aux persécutions et d’être protégés. Et c’est ainsi que quatre communautés comtadines prospérèrent pendant des années en formant les fameuses « Arba Kehilot »…

Avignon, Carpentras, Cavaillon, L’Isle sur la Sorgue, Aix en Provence, autant de villes qui portent les traces de cette histoire.

N’hésitez pas : les dernières places sont à saisir au prix de 410 € par personne (hors train aller/retour Paris-Avignon). Supplément chambre single : 120 €.

Renseignements et inscriptions auprès du service Ecoute Mémoire et Histoire. T 01 44 59 35 62.

Le Conseil scientifique de l’OSE s’est réuni le 14 février au siège de l’association

Le 14 février 2018, le Conseil scientifique de l’OSE a réuni un cénacle de personnalités du monde académique, de la recherche scientifique et de la médecine au Centre Georges et Lili Garel, siège de l’OSE, pour un échange de haute tenue autour des projets de recherche menés par des équipes de l’association ou en partenariat avec équipes de recherche.

Après l’ouverture de la réunion par Arnold Migus, Président du Conseil scientifique suivie d’une introduction par Jean-François Guthmann, Président de l’OSE, et Patricia Sitruk, Directrice générale, visant à rappeler les principales nouvelles réalisations de l’année 2017, les projets de l’ordre du jour ont fait l’objet d’échanges et de recommandations :

– La recherche sur les services parisiens d’accueil de jour éducatif (SAJE) présentée par Anna Rurka, Maitre de conférence à l’Université Paris Nanterre, Flore Capelier (Aide sociale à l’enfance, Département de Paris) et  Francine Kosmann, chef des services d’Action éducative en milieu ouvert de l’OSE ;

– Le mémoire de thèse d’internat « Education thérapeutique du patient Alzheimer », présenté par Leonard Smadja, interne en gériatrie, dirigé par le Professeur Joël Belmin, Chef du pôle de gériatrie à l’hôpital Charles-Foix, et le Dr Marc Cohen, gériatre et directeur de l’Accueil de jour Renée-Ortin de l’OSE à Sarcelles ;

– Les deux programmes de recherches transdisciplinaires « MATRICE » et « 13-11 » auxquels l’OSE est associée, présentés par Denis Peschanski, Directeur de recherche CNRS et membre du Conseil scientifique de l’OSE ;

– Les deux ouvrages Agressions sexuelles, victimes et agresseurs, une souffrance partagéeet  Maltraitance et fantasme d’infanticide, publiés sous la direction de Yolande Govindama, professeur à l’Université de Rouen, directrice à l’OSE du service Prévention Médiation Protection.

Comme chaque année, c’est un honneur pour l’OSE que d’avoir à ses côtés ces éminentes personnalités du monde scientifique, parmi lesquels Cédric Villani, éminent mathématicien, Médaille Fields 2010 et député de l’Assemblée Nationale, dont la présence a été remarquée cette année encore.

©Photo Ido Bromberg

Jeunes volontaires français du Service Civique en mission en Israël : un 8ème envol

© Ambassade d'Israël en France

Ils s’appellent Alexandre, Elyse, Soraya, Théo, Alice… Ils ont entre 19 et 25 ans et font partie de la dernière « promotion » de 14 jeunes volontaires encadrés par l’OSE pour s’envoler le 15 février vers leurs lieux de mission en Israël.  Beaucoup ont leur master en poche – droit, marketing, lettres ou psychologie -, d’autres ont fait des études d’infirmier,  de psychomotricien, et on trouve aussi parmi eux un ancien policier… Entre tous ces itinéraires  personnels disparates, un point commun : la volonté de s’engager, de vivre une expérience humaine intense, de s’immerger dans une culture différente et complexe pour s’enrichir de ses valeurs, aller au contact de l’autre et donner de son énergie, de sa force, de son temps à ceux qui ont besoin de soutien.

Si les voyages forment la jeunesse, et le volontariat renforce  ses valeurs, ce type d’engagement ne s’improvise pas. Depuis plus de deux ans, l’OSE – opérateur et coordonnateur agréé du Service Civique pour la destination Israël – s’investit pleinement dans ce programme gouvernemental, en encadrant et en formant les futurs volontaires, afin de mieux préparer et organiser leur séjour.  Ainsi, cette huitième promotion partie ce 15 février a bénéficié d’un programme de préparation orchestré par Emmanuel Darmon, chargé à l’OSE de l’action à l’international : une journée de formation aux premiers secours PSC1 (Prévention et Service Civique de niveau 1), une préparation d’avant départ animée par Gingko  sur les thèmes de l’engagement citoyen et de la vie à l’étranger, la rencontre riche en échange et en questions avec une ancienne volontaire en Israël revenue de mission. Ce fut également l’occasion pour la directrice générale de l’OSE, Patricia Sitruk, et la secrétaire générale, Esther Rozenkier, de leur présenter l’histoire de l’OSE, les raisons de son investissement dans le programme du service civique.

Et pour les remercier de leur enthousiasme et encourager leur engagement, l’Ambassadrice d’Israël en France, SE Aliza Bin-Nun, en présence de Jean-François Guthmann, président de l’OSE, les a invités à la veille du grand départ pour une présentation de la société israélienne ponctuée d’un déjeuner en avant-goût de leur aventure : leur tout premier falafel à l’israélienne, auquel étaient conviés des anciens volontaires en Israël avant la rencontre de ces derniers avec des acteurs de la société civile française œuvrant en faveur de la coopération franco-israélienne.

© Ido Bromberg - Ambassade d'Israël en France

C’est aujourd’hui la première veille de chabbat qu’ils passent en Israël : ils sont déjà sur les lieux de leurs missions, à Tzahalon, dans un centre gériatrique, à Reuth,  dans un centre hospitalier de rééducation, à Maon Nofim, Alut ou encore Kfar Nahman pour accompagner des personnes souffrant d’un handicap physique ou mental. Avec ce nouveau départ, ils sont désormais plus de 120 à s’être engagés avec l’OSE en Israël depuis le lancement du programme, maintenant Israël au deuxième rang des destinations internationales du service civique. Une fierté partagée avec les administrations des deux pays.

Bonne route et bonne chance à cette huitième promotion des volontaires français de l’OSE en Israël !

Les travailleurs de l’ESAT Jules et Marcelle-Lévy à l’Assemblée nationale

 

Le 22 janvier 2018, les travailleurs de l’ESAT Jules et Marcelle-Lévy de l’OSE ont été accueillis par la députée Elise Fagjeles pour une visite de l’Assemblée nationale.

En effet depuis 2017, l’atelier de reliure de l’ESAT met ses compétences  au service de  la bibliothèque de l’Assemblée nationale. Les travailleurs en situation de handicap de cet atelier ont conquis, par la qualité de leurs productions, la confiance de cette institution de prestige en remportant le marché de reliure pour la bibliothèque de l’Assemblée nationale en 2017. Et ce n’est pas sans émotion qu’en visitant la bibliothèque de l’Assemblée, ils ont reconnu les ouvrages reliés, fruits de leur travail.

Autre moment d’émotion, quand à la tribune de l’hémicycle du Palais Bourbon, les travailleurs handicapés de l’ESAT assistent au discours de Wolfgang Schäuble, Président du Bundestag allemand, présent ce jour à Paris pour célébrer les 55 ans du Traité de l’Elysée, signé le 22 janvier 1963 entre le général de Gaulle et Konrad Adenauer.

Wolgang Schäuble est une éminente personnalité politique allemande : ministre fédéral de l’Intérieur nommé par Helmut Kohl en 1989, ministre  de l’Intérieur en 2005 dans le gouvernement d’ Angela Merkel puis ministre fédéral des Finances en 2009.

Après avoir été victime d’un attentat en 1990, Wolgang Schäuble est handicapé et se déplace en fauteuil roulant.  

 

Indemnisation destinée aux Juifs d’Algérie victimes du nazisme

La Claims Conference vient d’annoncer la reconnaissance au titre de victimes juives du nazisme les Juifs ayant résidé en Algérie entre juillet 1940 et novembre 1942 et ayant été persécutés par le régime nazi. Ces personnes peuvent dorénavant prétendre à être indemnisées par le gouvernement allemand.

Vous avez probablement dans vos entourages des personnes qui sont éligibles à cette mesure qui permet de recevoir la somme de 2500€ et de bénéficier de la prise en charge d’heures d’aide à domicile si elles en ont besoin. Vous trouverez sur le site de la Claims Conference les informations utiles sur les démarches nécessaires pour bénéficier de ces aides.

Indemnisation destinée aux Juifs d’Algérie victimes du nazisme

La Claims Conference vient d’annoncer la reconnaissance au titre de victimes juives du nazisme les Juifs ayant résidé en Algérie entre juillet 1940 et novembre 1942 et ayant été persécutés par le régime nazi. Ces personnes peuvent dorénavant prétendre à être indemnisées par le gouvernement allemand.

Vous avez probablement dans vos entourages des personnes qui sont éligibles à cette mesure qui permet de recevoir la somme de 2500€ et de bénéficier de la prise en charge d’heures d’aide à domicile si elles en ont besoin. Vous trouverez sur le site de la Claims Conference les informations utiles sur les démarches nécessaires pour bénéficier de ces aides.

Indemnisation destinée aux Juifs d’Algérie victimes du nazisme

La Claims Conference vient d’annoncer la reconnaissance au titre de victimes juives du nazisme les Juifs ayant résidé en Algérie entre juillet 1940 et novembre 1942 et ayant été persécutés par le régime nazi. Ces personnes peuvent dorénavant prétendre à être indemnisées par le gouvernement allemand.

Vous avez probablement dans vos entourages des personnes qui sont éligibles à cette mesure qui permet de recevoir la somme de 2500€ et de bénéficier de la prise en charge d’heures d’aide à domicile si elles en ont besoin. Vous trouverez sur le site de la Claims Conference les informations utiles sur les démarches nécessaires pour bénéficier de ces aides.