Présidentielles : l’OSE s’est engagée contre le FN

 

2 mai : Appel unitaire des Présidents de l’Alliance israélite universelle, des Consistoires, du CRIF, du FSJU et de l’OSE Contre le Front National, il faut voter massivement Emmanuel Macron

Le 7 mai prochain, les français choisiront leur nouveau Président de la République. On ne peut affirmer aujourd’hui que, comme en 2002, le «Front Républicain» l’emportera largement et qu’Emmanuel Macron sera élu avec plus de 80% des voix.

Au contraire, pour la première fois, les consignes de vote, qu’elles viennent de droite ou de gauche, ne sont pas toujours claires; plusieurs institutions refusent de se prononcer et trop de voix prônent l’abstention!

Certains osent même franchir la ligne et affirment qu’ils préfèreront le Front National, lequel se banalise dramatiquement.

Jamais le Front National n’avait fait un score aussi élevé dans notre pays et son score augmente d’élection en élection.

Le risque est donc fort !

L’élection de Marine Le Pen entraînerait un chaos, économique notamment, sans précédent pour la France, et l’avènement de thèses anti-européennes, racistes et xénophobes, à l’opposé des idéaux républicains français.

Même une victoire d’Emmanuel Macron, si elle est étriquée, mettrait la France au ban des nations et affaiblirait durablement son rayonnement international.

Un score élevé de Marine Le Pen, préfigurerait vraisemblablement l’élection de nombreux députés Front National aux prochaines législatives.

Au – delà de tout clivage partisan, et sans état d’âme, il faut donc voter et faire voter massivement pour le seul candidat républicain, Emmanuel Macron.

L’avenir de la France est en jeu.

Marc EISENBERG, Président de l’Alliance israélite universelle

Ariel GOLDMANN, Président du Fonds Social Juif Unifié

Jean-François GUTHMANN, Président de l’OSE

Francis KALIFAT, Président du Crif

Joël MERGUI, Président des Consistoires

 

3 mai : L’OSE relaie le communiqué de presse de nos partenaires de l’Uniopss

Le 28 février dernier, l’Uniopss, qui réunit les associations de solidarité, présentait aux candidats à l’élection présidentielle un projet de société pour dessiner un avenir nouveau. Une contribution, forte, porteuse d’espoir, dont l’ambition est de remettre la solidarité au cœur de notre société.

L’Uniopss affirme dans ce projet sa volonté de vivre dans une société où l’économie peut être sociale et solidaire et dans laquelle les besoins de la personne humaine sont au centre du système à adapter. Elle prône en ce sens une solidarité active, qui consiste à favoriser l’accès de tous aux droits de tous, en luttant notamment contre les idées reçues véhiculées par certains politiques, qui entretiennent la confusion entre assistance et assistanat. Elle affirme la lutte contre l’exclusion comme un marqueur fort d’une société juste et démocratique.

A l’heure de choix décisifs pour l’avenir de notre pays, l’Uniopss tient à rappeler que nos valeurs d’humanité, d’accueil, de fraternité, de participation de tous à la vie en société, sont plus que jamais d’actualité et doivent prendre le pas sur la montée des individualismes, la peur et les tentations de repli sur soi.

 

3 mai : l’OSE relaie l’appel de nos partenaires Médecins de Centres de santé

Depuis sa création au lendemain de la seconde guerre mondiale, l’Union Syndicale
des Médecins de Centres de Santé
a toujours fondé son action sur les valeurs de
solidarité et d’égalité, sur les principes de l’accès aux droits et à la santé pour tous, le refus de toute exclusion et de toute discrimination, sociale, financière, culturelle,
ethnique, religieuse ou sexuelle.
 

Aujourd’hui, ce sont ces mêmes valeurs et ces mêmes principes qui sont directement
remis en cause et menacés par le programme de Marine Le Pen et du Front National : préférence nationale, suppression des droits de base et de l’accès aux soins des
étrangers (suppression de l’Aide Médicale d’Etat), remise en cause des droits des
femmes à l’IVG… Autant de mesures annoncées guidées par une idéologie de
division, d’affrontement, clairement xénophobe, contraire aux droits de l’homme
chèrement acquis et rappelons-le, à la déontologie médicale.
 Pour ces raisons, en 2002, l’USMCS avait appelé à voter Jacques Chirac sans réserve et sans état d’âme pour faire barrage à Jean-Marie Le Pen et au Front National.
15 ans plus tard, en 2017, les mêmes raisons amènent l’Union Syndicale à appeler à
voter au second tour des présidentielles contre le Front National et Marine Le Pen alors que celle-ci n’a jamais été aussi proche d’exercer les plus hautes fonctions du pouvoir.
L’Union Syndicale refuse les discours confus et ambigus, les atermoiements et les
amalgames de ceux qui renvoient dos à dos les deux candidats et qui sont prêts à
céder à la tentation du pire au risque de plonger le pays dans le chaos politique et
social.
 Aussi le 7 mai prochain, l’Union Syndicale appelle à voter pour le candidat Emmanuel Macron.

 

4 mai : l’OSE relaie l’appel de nos partenaires de la Fondation de la mémoire de la Shoah

Pour la deuxième fois en 15 ans, un candidat extrémiste est au second tour des élections présidentielles françaises. Notre pays est, une fois encore, face à un choix crucial : rester fidèle à ses valeurs humanistes universelles ou suivre la pente de la xénophobie et du repli nationaliste.

Dimanche dernier, des cérémonies étaient organisées dans toute la France pour marquer la Journée nationale à la mémoire des victimes et des héros de la déportation. Cette année, le message de fraternité des rescapés des camps nazis a pris une résonance particulière.

En effet, la mémoire et les combats des déportés nous obligent. Comment, dès lors, serait-il envisageable de porter au pouvoir une candidate qui compte dans ses rangs des faussaires de l’histoire et des individus condamnés pour incitation à la haine et à la discrimination raciale ?

L’histoire des persécutions et des atteintes aux droits de l’homme durant la Seconde Guerre mondiale nous incite à la plus grande vigilance. Elle illustre ce qu’il en coûte quand un peuple, de silences en renoncements, laisse prospérer les discours de haine et de stigmatisation. Les régimes autoritaires naissent de la peur de certains et de l’indifférence des autres.

À un moment où notre destin peut basculer, la Fondation pour la Mémoire de la Shoah appelle donc à la mobilisation républicaine. Le vote est un droit et une liberté fondamentale en démocratie. Aujourd’hui plus que jamais, c’est aussi un devoir moral.

 

5 mai : Les représentants religieux juifs, musulmans et protestants appellent à voter Macron

Haïm Korsia, grand rabbin de France, est l’un des représentants religieux à avoir signé la «déclaration conjointe» appelant à voter Emmanuel Macron.

Les soutiens et amis de la Fondation OSE-MES réunis au Musée Maillol pour l’exposition « 21 rue la Boétie ».

L’exposition « 21 rue de La Boétie. Picasso, Matisse, Braque, Léger… » a donné le ton de la campagne ISF 2017 de la Fondation OSE – Mémoire Enfance Solidarité sous égide de la Fondation du Judaïsme Français !

Près de 250 amis de la fondation se sont réunis pour suivre les traces du parcours singulier de Paul Rosenberg (1881-1959), grand-père de la journaliste Anne Sinclair et marchand d’art reconnu de la première moitié du XXe siècle victime de la spoliation de ses œuvres par les nazis. L’occasion de découvrir une soixantaine de chefs-d’œuvre de l’art moderne, de Pablo Picasso à Fernand Léger en passant par Georges Braque, Henri Matisse ou encore Marie Laurencin.

Suite à la projection d’un court film retraçant les actions soutenues par la Fondation OSE-MES, Jean-François Guthmann, Président, et Patricia Sitruk, Directrice générale de l’OSE, ont tenu à remercier les fidèles soutiens de l’institution tout en présentant les projets auxquels la fondation apportera son soutien en 2017.

Rappelons également que la campagne d’appel aux dons en cours par la Fondation OSE-MES se poursuit jusqu’au 15 juin 2017 (minuit), chaque don compte et ouvre droit à une déduction fiscale*.

 

*Pour plus d’information, contactez le service Dons & Legs au 01 71 39 70 26 ou par email à l’adresse dons@ose-france.org.

Ernest Rosner, ancien enfant de l’OSE, ancien résistant, reçoit les insignes de l’ordre national du Mérite

Ernest Rosner a reçu, lundi 15 mai 2017, les insignes de l’ordre national du Mérite des mains de Jean-François Guthmann, Président de l’OSE. Entouré de ses enfants et petits-enfants, de sa famille et de ses proches, Ernest Rosner est revenu sur son enfance en Autriche, les années 1930 et le début de la guerre, la déportation de ses parents et son propre parcours pendant la guerre, son engagement sans faille au sein de l’OSE, dont il a été le secrétaire général et en est membre du Conseil d’administration depuis plus d’une décennie. 

 

Ernest Rosner est né le 5 juillet 1926 à Graz, en Autriche. Son père, Norbert Rosner, tenait une friperie, sa mère, Gisela, était femme au foyer. Quelques mois après l’Anschluss, la famille quitte l’Autriche pour Paris, mais les bombardements de septembre 1939 poussent les Rosner à s’installer à Abbeville, dans la Somme. Le père d’Ernest est placé dans un camp pour étrangers, près d’Amiens.

 

En 1940, Ernest et sa mère se réfugient en Ardèche, à Vinezac. Par relation, Gisela parvient à placer Ernest dans la maison d’enfants de l’OSE, à Chabannes, pour y apprendre un métier. Il est le premier apprenti de l’atelier-école du château de Chabannes. Ernest échappe à la rafle du 26 août 1942, ses parents, eux, ont été pris quelques jours auparavant. Déportés à Auschwitz, ils ne reviendront pas.

 

Affecté avec d’autres jeunes de l’OSE à un chantier de construction routière, Ernest entre en contact avec la résistance du Vercors et est intégré en juin 1944, dans une unité combattante basée à Vassieux. Il participe à la libération de Romans et de Lyon et rejoint l’armée régulière. Blessé sur le front des Vosges, il est rapatrié et démobilisé en 1945.

 

À son arrivée à Paris, Ernest est soutenu par l’OSE. Grâce à Madame Sophie Rein, il entame des études d’ingénieur. Diplômé du Conservatoire National des Arts et Métiers, il mène l’essentiel de sa carrière professionnelle dans une société d’équipement industriel comme directeur général adjoint, puis directeur général.

 

Le 17 septembre 1949, Ernest épouse Edith Dantard ; le couple a deux enfants, Sophie et Pierre-Michel, et trois petites-filles, Alicia, Sarah et Salomé.

 

Les enfants et petits-enfants d’Ernest Rosner ont tenu à s’exprimer au cours de la cérémonie. D’une génération à l’autre, les mots pour décrire leur père et grand-père sont les mêmes : la médaille du mérite est revenue à un homme modeste, qui a su garder vivante la mémoire de ses parents disparus, en faisant, dans la vie, œuvre de droiture, d’intégrité et de bienveillance.

Discours émouvant de la fille d’Ernest Rosner, Sophie Rosner

 

 

Découvrez le parcours d’Ernest Rosner pendant la guerre. Document réalisé par Katy Hazan, historienne de l’OSE

L’hébreu, un nouvel atout des médecins du Centre Elio-Habib de l’OSE

 Une quinzaine de médecins et dentistes du Centre de santé Elio-Habib ont souhaité enrichir leurs compétences : ils peuvent désormais communiquer avec des patients venus d’Israël et de pays d’Europe de l’Est grâce à des cours d’hébreu sur mesure pour des médecins.

Ravis et très intéressés par cette approche linguistique immédiatement utile dans leur pratique, ils en ont parlé autour d’eux et d’autres médecins du quartier les ont rejoints : des échanges professionnels sont déjà à l’œuvre.

Une belle initiative qui profite à l’OSE, à ses médecins comme à ses patients.

Elections présidentielles : l’OSE relaie l’appel de nos partenaires de la Fondation de la mémoire de la Shoah

Pour la deuxième fois en 15 ans, un candidat extrémiste est au second tour des élections présidentielles françaises. Notre pays est, une fois encore, face à un choix crucial : rester fidèle à ses valeurs humanistes universelles ou suivre la pente de la xénophobie et du repli nationaliste.

Dimanche dernier, des cérémonies étaient organisées dans toute la France pour marquer la Journée nationale à la mémoire des victimes et des héros de la déportation. Cette année, le message de fraternité des rescapés des camps nazis a pris une résonance particulière.

En effet, la mémoire et les combats des déportés nous obligent. Comment, dès lors, serait-il envisageable de porter au pouvoir une candidate qui compte dans ses rangs des faussaires de l’histoire et des individus condamnés pour incitation à la haine et à la discrimination raciale ?

L’histoire des persécutions et des atteintes aux droits de l’homme durant la Seconde Guerre mondiale nous incite à la plus grande vigilance. Elle illustre ce qu’il en coûte quand un peuple, de silences en renoncements, laisse prospérer les discours de haine et de stigmatisation. Les régimes autoritaires naissent de la peur de certains et de l’indifférence des autres.

À un moment où notre destin peut basculer, la Fondation pour la Mémoire de la Shoah appelle donc à la mobilisation républicaine. Le vote est un droit et une liberté fondamentale en démocratie. Aujourd’hui plus que jamais, c’est aussi un devoir moral.

Elections présidentielles : l’OSE relaie le communiqué de presse de nos partenaires de l’Uniopss

Le 28 février dernier, l’Uniopss, qui réunit les associations de solidarité, présentait aux candidats à l’élection présidentielle un projet de société pour dessiner un avenir nouveau. Une contribution, forte, porteuse d’espoir, dont l’ambition est de remettre la solidarité au cœur de notre société.

L’Uniopss affirme dans ce projet sa volonté de vivre dans une société où l’économie peut être sociale et solidaire et dans laquelle les besoins de la personne humaine sont au centre du système à adapter. Elle prône en ce sens une solidarité active, qui consiste à favoriser l’accès de tous aux droits de tous, en luttant notamment contre les idées reçues véhiculées par certains politiques, qui entretiennent la confusion entre assistance et assistanat. Elle affirme la lutte contre l’exclusion comme un marqueur fort d’une société juste et démocratique.

A l’heure de choix décisifs pour l’avenir de notre pays, l’Uniopss tient à rappeler que nos valeurs d’humanité, d’accueil, de fraternité, de participation de tous à la vie en société, sont plus que jamais d’actualité et doivent prendre le pas sur la montée des individualismes, la peur et les tentations de repli sur soi.

Elections présidentielles : l’OSE relaie l’appel de nos partenaires Médecins de Centres de santé

Depuis sa création au lendemain de la seconde guerre mondiale, l’Union Syndicale
des Médecins de Centres de Santé a toujours fondé son action sur les valeurs de
solidarité et d’égalité, sur les principes de l’accès aux droits et à la santé pour tous, le refus de toute exclusion et de toute discrimination, sociale, financière, culturelle,
ethnique, religieuse ou sexuelle.
 

Aujourd’hui, ce sont ces mêmes valeurs et ces mêmes principes qui sont directement
remis en cause et menacés par le programme de Marine Le Pen et du Front National : préférence nationale, suppression des droits de base et de l’accès aux soins des
étrangers (suppression de l’Aide Médicale d’Etat), remise en cause des droits des
femmes à l’IVG… Autant de mesures annoncées guidées par une idéologie de
division, d’affrontement, clairement xénophobe, contraire aux droits de l’homme
chèrement acquis et rappelons-le, à la déontologie médicale.
 

Pour ces raisons, en 2002, l’USMCS avait appelé à voter Jacques Chirac sans réserve et sans état d’âme pour faire barrage à Jean-Marie Le Pen et au Front National.
15 ans plus tard, en 2017, les mêmes raisons amènent l’Union Syndicale à appeler à
voter au second tour des présidentielles contre le Font National et Marine Le Pen alors que celle-ci n’a jamais été aussi proche d’exercer les plus hautes fonctions du pouvoir.
L’Union Syndicale refuse les discours confus et ambigus, les atermoiements et les
amalgames de ceux qui renvoient dos à dos les deux candidats et qui sont prêts à
céder à la tentation du pire au risque de plonger le pays dans le chaos politique et
social.
 

Aussi le 7 mai prochain, l’Union Syndicale appelle à voter pour le candidat Emmanuel Macron.

Appel unitaire des Présidents de l’Alliance israélite universelle, des Consistoires, du CRIF, du FSJU et de l’OSE Contre le Front National, il faut voter massivement Emmanuel Macron.

Le 7 mai prochain, les français choisiront leur nouveau Président de la République. On ne peut affirmer aujourd’hui que, comme en 2002, le «Front Républicain» l’emportera largement et qu’Emmanuel Macron sera élu avec plus de 80% des voix.

Au contraire, pour la première fois, les consignes de vote, qu’elles viennent de droite ou de gauche, ne sont pas toujours claires; plusieurs institutions refusent de se prononcer et trop de voix prônent l’abstention!

Certains osent même franchir la ligne et affirment qu’ils préfèreront le Front National, lequel se banalise dramatiquement.

Jamais le Front National n’avait fait un score aussi élevé dans notre pays et son score augmente d’élection en élection.

Le risque est donc fort !

L’élection de Marine Le Pen entraînerait un chaos, économique notamment, sans précédent pour la France, et l’avènement de thèses anti-européennes, racistes et xénophobes, à l’opposé des idéaux républicains français.

Même une victoire d’Emmanuel Macron, si elle est étriquée, mettrait la France au ban des nations et affaiblirait durablement son rayonnement international.

Un score élevé de Marine Le Pen, préfigurerait vraisemblablement l’élection de nombreux députés Front National aux prochaines législatives.

Au – delà de tout clivage partisan, et sans état d’âme, il faut donc voter et faire voter massivement pour le seul candidat républicain, Emmanuel Macron.

L’avenir de la France est en jeu.

 

Marc EISENBERG, Président de l’Alliance israélite universelle

Ariel GOLDMANN, Président du Fonds Social Juif Unifié

Jean-François GUTHMANN, Président de l’OSE

Francis KALIFAT, Président du Crif

Joël MERGUI, Président des Consistoires