Projection-conférence « comment accompagner une personne jeune atteinte de la maladie d’Alzheimer à construire sa vie avec ses proches »

Liliane Capelle, adjointe au Maire de Paris chargée des séniors et du lien intergénérationnel, a loué le travail de qualité réalisé par l’OSE lors d’une conférence portant sur les jeunes Alzheimer qui s’est tenue mercredi 18 avril à l’Auditorium de l’Hôtel de Ville.  « C’est un grand bonheur de travailler avec l’OSE », a-t-elle souligné.

Cette matinée était l’occasion de dresser un état des lieux sur cette question qui a émergé dans le débat public que très récemment. Sont considérés comme jeunes les patients de moins de 60 ans. C’est un fait : les jeunes Alzheimer sont de plus en plus nombreux même si il est difficile de chiffrer exactement le phénomène car beaucoup ne sont pas diagnostiqués.

Plusieurs spécialistes de l’OSE ont pris la parole : Paul Benadhira tout d’abord, directeur de l’accueil de jour Joseph Weill, Marc Cohen, directeur du pôle santé à l’OSE ou encore Estelle Botvinik, géronte-psychiatre à l’OSE.

La nouvelle plateforme mise en place par l’OSE, financée par l’Agence Régionale pour la Santé, a été présentée à cette occasion. Un numéro azur va permettre une écoute au-delà des structures en accueil de jour. Un  des axes forts de ce nouveau projet est de travailler davantage sur les aidants que sur les patients eux-mêmes.

Autre moment fort de ce rendez-vous : la projection d’un film retraçant le parcours de Fabienne Piel, atteinte de la maladie, qui raconte son quotidien. Elle a créé avec sa fille l’association « La vie sans oubli » qui propose notamment des voyages pour les personnes dans son cas. Elle a également mis en place des ateliers de zoothérapie qui ont semble-t-il fait leur preuve.

Remise des médailles des justes à titre posthume, à René Borel

Lundi 16 avril 2012, 17h, au siège de l’OSE. Ce fut une belle cérémonie, très émouvante qui a démarré au son de la célèbre chanson de Jean Ferrat « Nuit et Brouillard ».  Monsieur Elad Ratson, Directeur des relations publiques de l’ambassade d’Israël en France, après un discours a remis la médaille et le diplôme décernés aux Justes parmi les Nations, à titre posthume, à René Borel, représenté par son fils Philippe Borel. Cet événement était organisé par l’OSE et le Comité Français pour Yad Vashem (représenté par les délégués Viviane Saül et Alain Habif).

René Borel, engagé dans les activités de l’OSE dès 1935, a joué, en effet, un rôle crucial au péril de sa vie au sein du réseau Garel (qui a sauvé de nombreux enfants pendant la guerre). Tous les  éléments vitaux du travail clandestin étaient concentrés entre ses mains : trésorerie, listes, correspondance avec l’étranger, documents secrets. Arrêté le 8 février 1944, avec tout le bureau de l’OSE, à Chambéry, lors d’une rafle organisée par Aloïs Brunner, il fut reconnu « aryen » et relâché. Philippe, le fils, visiblement très fier du courage et de l’héroïsme de son père, lui a rendu un vibrant hommage : « Pour mon père, l’OSE fut LA grande histoire de sa vie. C’est un monde qu’il a aimé profondément. Richesse des cultures, ouverture d’esprit, intelligence, simplicité, absence de prétentions : il avait trouvé là sa vraie famille, celle du cœur, celle de l’esprit. L’OSE ne l’a jamais abandonné. »

Cette cérémonie était exceptionnelle à plus d’un titre. C’est la première fois que l’OSE accueillait un événement de cette nature dans ses murs. C’est aussi une première du fait que cette distinction est  remise à quelqu’un qui n’a pas sauvé « nominalement » des juifs mais dont l’ensemble de l’action a contribué à le faire.

La cérémonie s’est clôt vers 18h30 par la lecture du poème « le badge », écrit par un ancien de l’OSE, venu en personne le réciter. Un autre moment très poignant.

A ce jour, 24 300 médailles dans 30 pays ont été attribuées.

Téléchargez le discours de Philippe Borel

ILS FONT L’OSE : Alain Violet, en charge des bénévoles

Nous vous proposons, une petite série sur les personnes qui ont un rôle, une place particulière dans l’OSE et notamment dans l’organisation de son centenaire. Cette semaine, c’est Alain Violet, en charge des bénévoles à l’OSE, qui répond à  nos questions.

Que représente le centenaire de l’OSE pour vous ?

Un extraordinaire moyen de différenciation et de promotion des actions de l’OSE, en même temps qu’un hommage à l’action historique de l’association : dans peu de temps la shoah ne sera plus qu’un souvenir dans les livres. Ses acteurs et ses bénéficiaires auront disparu.

Quel est votre rôle dans ce centenaire ?

Apporter le soutien et la participation de nombreux bénévoles à la mise en œuvre des actions.

Quelle place tient l’OSE dans votre vie ?

Etant retraité et bénévole, l’OSE est pour moi le maintien d’une activité sociale et la certitude d’apporter enfin à la société une vraie valeur ajoutée.

Quel est l’événement du centenaire qui vous tient le plus à cœur ?

Le grand rassemblement du 1er juillet, carrefour des passés, du présent, et de l’avenir de l’association, comme de ses acteurs et de ses bénéficiaires

 

AVIS DE RECHERCHE DES ANCIENS DE L’OSE

Vous avez été accueilli entre 1970 et 2000 dans l’une des structures d’hébergement (maison d’enfants, placement familial) de l’association  et vous y êtes resté plus de deux ans ? Signalez-vous à votre établissement d’origine. Vous recevrez un questionnaire et participerez ainsi à un meilleur fonctionnement des services de l’Œuvre de Secours aux Enfants.

C’est la première fois qu’une recherche d’une telle ampleur est menée par l’OSE. Son objectif : retrouver ceux qui ont pu bénéficier des structures  d’hébergement de l’OSE (maison d’enfants ou placement familial) entre 1970 et 2000 afin de savoir ce qu’ils sont devenus. Cette étude concerne un peu moins de 1000 personnes au total. « Nous souhaitons retrouver les anciens enfants, retracer leurs parcours et leur demander en quoi leur passage dans les maisons d’enfants a été un levier pour une vie dite satisfaisante ou un obstacle à leur réussite, insiste Richard Josefsberg, directeur de la Maison d’enfants Elie Wiesel, coordinateur de la recherche. C’est très courageux de la part de l’OSE de prendre le risque d’interroger le travail qu’elle a effectué. Peu d’institutions ont engagée  une telle démarche et se sont dotées d’outils adaptés. »

 

Questionnaires et entretiens

Un comité de pilotage de 15 personnes a été mis en place et se réunit tous les mois pour faire le point sur les principales avancées. Il rassemble des représentants de l’Université Paris Ouest Nanterre, du Centre de Ressources Educative et d’Action Sociale (CREAS) et de l’OSE. « À Taverny, souligne Richard Josefsberg, sur 247 enfants concernés, 138 ont été retrouvés et nous avons déjà reçu 60 réponses. C’est très positif, mais cela ne concerne qu’un seul établissement. Il faudra attendre juillet 2012 pour connaître les résultats des autres structures d’hébergement. »

Après une première phase quantitative et l’élaboration de questionnaires anonymes détaillés (état civil, niveau scolaire, vie familiale…), la recherche est entrée dans une phase qualitative qui prend la forme d’entretiens. À terme, la recherche devrait permettre à l’OSE d’avoir une meilleure visibilité sur ses pratiques éducatives et de les améliorer.

 

Vous pouvez donc demander un questionnaire à votre établissement d’origine ou vous adresser au CREAS 8 villa Montsouris 75014 Paris. Merci !

 

Soirée de soutien en faveur de l’orphelinat de Jitomir (28 mars)

Une soirée de soutien, coorganisée par l’OSE et le grand rabbinat en faveur de la maison d’enfants d’Alumim en Ukraine, s’est tenue mercredi 28 mars dans les salons d’Adath Israel (11e arrondissement de Paris). Etaient présents le Grand rabbin de France, Gilles Bernheim, le président de l’OSE, Jean-François Guthmann et le directeur général de l’OSE, Roger Fajnzylberg.

Gilles Bernheim, qui s’est déjà rendu à l’orphelinat de Jitomir, a évoqué le souvenir de ce voyage, en insistant sur la précarité extrême de ces enfants, issus de famille en grande détresse sociale. Puis, un petit film sur l’orphelinat a été projeté.

Au cours du diner, les convives ont donné de l’argent pour aider l’établissement ukrainien. Le Rav Shlomo Wilhelm, qui en est le fondateur, est revenu sur sa mission consistant à sortir les enfants de situation à risque. Il a cité l’exemple d’une petite fille de 7 ans, récupérée par Alumim, et dont la mère était droguée. Aujourd’hui, elle vit en Israël où elle a fondé une famille.

L’OSE, qui a visité cette maison d’enfants il y a 2 ans, apporte son soutien à Alumim.

Vous pouvez faire un don à l’ordre de l’OSE pour soutenir ce projet (en échange d’un CERFA).

Plus d’infos également sur : www.alumim. com