Elections présidentielles : l’OSE relaie l’appel de nos partenaires de la Fondation de la mémoire de la Shoah

Pour la deuxième fois en 15 ans, un candidat extrémiste est au second tour des élections présidentielles françaises. Notre pays est, une fois encore, face à un choix crucial : rester fidèle à ses valeurs humanistes universelles ou suivre la pente de la xénophobie et du repli nationaliste.

Dimanche dernier, des cérémonies étaient organisées dans toute la France pour marquer la Journée nationale à la mémoire des victimes et des héros de la déportation. Cette année, le message de fraternité des rescapés des camps nazis a pris une résonance particulière.

En effet, la mémoire et les combats des déportés nous obligent. Comment, dès lors, serait-il envisageable de porter au pouvoir une candidate qui compte dans ses rangs des faussaires de l’histoire et des individus condamnés pour incitation à la haine et à la discrimination raciale ?

L’histoire des persécutions et des atteintes aux droits de l’homme durant la Seconde Guerre mondiale nous incite à la plus grande vigilance. Elle illustre ce qu’il en coûte quand un peuple, de silences en renoncements, laisse prospérer les discours de haine et de stigmatisation. Les régimes autoritaires naissent de la peur de certains et de l’indifférence des autres.

À un moment où notre destin peut basculer, la Fondation pour la Mémoire de la Shoah appelle donc à la mobilisation républicaine. Le vote est un droit et une liberté fondamentale en démocratie. Aujourd’hui plus que jamais, c’est aussi un devoir moral.

Elections présidentielles : l’OSE relaie le communiqué de presse de nos partenaires de l’Uniopss

Le 28 février dernier, l’Uniopss, qui réunit les associations de solidarité, présentait aux candidats à l’élection présidentielle un projet de société pour dessiner un avenir nouveau. Une contribution, forte, porteuse d’espoir, dont l’ambition est de remettre la solidarité au cœur de notre société.

L’Uniopss affirme dans ce projet sa volonté de vivre dans une société où l’économie peut être sociale et solidaire et dans laquelle les besoins de la personne humaine sont au centre du système à adapter. Elle prône en ce sens une solidarité active, qui consiste à favoriser l’accès de tous aux droits de tous, en luttant notamment contre les idées reçues véhiculées par certains politiques, qui entretiennent la confusion entre assistance et assistanat. Elle affirme la lutte contre l’exclusion comme un marqueur fort d’une société juste et démocratique.

A l’heure de choix décisifs pour l’avenir de notre pays, l’Uniopss tient à rappeler que nos valeurs d’humanité, d’accueil, de fraternité, de participation de tous à la vie en société, sont plus que jamais d’actualité et doivent prendre le pas sur la montée des individualismes, la peur et les tentations de repli sur soi.

Elections présidentielles : l’OSE relaie l’appel de nos partenaires Médecins de Centres de santé

Depuis sa création au lendemain de la seconde guerre mondiale, l’Union Syndicale
des Médecins de Centres de Santé a toujours fondé son action sur les valeurs de
solidarité et d’égalité, sur les principes de l’accès aux droits et à la santé pour tous, le refus de toute exclusion et de toute discrimination, sociale, financière, culturelle,
ethnique, religieuse ou sexuelle.
 

Aujourd’hui, ce sont ces mêmes valeurs et ces mêmes principes qui sont directement
remis en cause et menacés par le programme de Marine Le Pen et du Front National : préférence nationale, suppression des droits de base et de l’accès aux soins des
étrangers (suppression de l’Aide Médicale d’Etat), remise en cause des droits des
femmes à l’IVG… Autant de mesures annoncées guidées par une idéologie de
division, d’affrontement, clairement xénophobe, contraire aux droits de l’homme
chèrement acquis et rappelons-le, à la déontologie médicale.
 

Pour ces raisons, en 2002, l’USMCS avait appelé à voter Jacques Chirac sans réserve et sans état d’âme pour faire barrage à Jean-Marie Le Pen et au Front National.
15 ans plus tard, en 2017, les mêmes raisons amènent l’Union Syndicale à appeler à
voter au second tour des présidentielles contre le Font National et Marine Le Pen alors que celle-ci n’a jamais été aussi proche d’exercer les plus hautes fonctions du pouvoir.
L’Union Syndicale refuse les discours confus et ambigus, les atermoiements et les
amalgames de ceux qui renvoient dos à dos les deux candidats et qui sont prêts à
céder à la tentation du pire au risque de plonger le pays dans le chaos politique et
social.
 

Aussi le 7 mai prochain, l’Union Syndicale appelle à voter pour le candidat Emmanuel Macron.

Appel unitaire des Présidents de l’Alliance israélite universelle, des Consistoires, du CRIF, du FSJU et de l’OSE Contre le Front National, il faut voter massivement Emmanuel Macron.

Le 7 mai prochain, les français choisiront leur nouveau Président de la République. On ne peut affirmer aujourd’hui que, comme en 2002, le «Front Républicain» l’emportera largement et qu’Emmanuel Macron sera élu avec plus de 80% des voix.

Au contraire, pour la première fois, les consignes de vote, qu’elles viennent de droite ou de gauche, ne sont pas toujours claires; plusieurs institutions refusent de se prononcer et trop de voix prônent l’abstention!

Certains osent même franchir la ligne et affirment qu’ils préfèreront le Front National, lequel se banalise dramatiquement.

Jamais le Front National n’avait fait un score aussi élevé dans notre pays et son score augmente d’élection en élection.

Le risque est donc fort !

L’élection de Marine Le Pen entraînerait un chaos, économique notamment, sans précédent pour la France, et l’avènement de thèses anti-européennes, racistes et xénophobes, à l’opposé des idéaux républicains français.

Même une victoire d’Emmanuel Macron, si elle est étriquée, mettrait la France au ban des nations et affaiblirait durablement son rayonnement international.

Un score élevé de Marine Le Pen, préfigurerait vraisemblablement l’élection de nombreux députés Front National aux prochaines législatives.

Au – delà de tout clivage partisan, et sans état d’âme, il faut donc voter et faire voter massivement pour le seul candidat républicain, Emmanuel Macron.

L’avenir de la France est en jeu.

 

Marc EISENBERG, Président de l’Alliance israélite universelle

Ariel GOLDMANN, Président du Fonds Social Juif Unifié

Jean-François GUTHMANN, Président de l’OSE

Francis KALIFAT, Président du Crif

Joël MERGUI, Président des Consistoires

Communiqué de presse du 26 avril 2017 : l’APAJ et l’OSE ont signé une convention de partenariat

Michèle JABLON, Présidente de l’APAJ, association gestionnaire du foyer Le Buisson Ardent à Schiltigheim et Jean-François GUTHMANN, Président de l’OSE, ont signé une convention de partenariat. Cette convention consolide les partenariats en matière de soins et d’accompagnement des personnes en situation de handicap noués de longue date entre les équipes de chacune des deux institutions. Elle ouvre surtout de perspectives nouvelles de coopérations.

L’APAJ et l’OSE entendent ainsi renforcer les valeurs, les compétences partagées et les liens communautaires qui les unissent. La convention favorise leurs coopérations au sein du réseau des partenaires de l’OSE.    

Pour l’APAJ, ce partenariat permettra de bénéficier de l’expérience et de l’expertise de l’OSE dans ses projets d’évolution, de bénéficier du réseau et de la synergie opérationnelle de l’OSE et de répondre aux contraintes des politiques publiques.

Pour l’OSE, ce partenariat permettra de renforcer son ancrage en Alsace et plus particulièrement à Strasbourg, un territoire historique de l’OSE, et de partager les bonnes pratiques professionnelles des deux associations.

A la faveur de ce partenariat, l’APAJ et l’OSE organiseront les orientations des résidents entre établissements et établiront des échanges sur la formation du personnel et notamment sur l’histoire, la tradition et la vie juive.

Les membres des conseils d’administration de chacune des associations, Patricia SITRUK, Directrice générale de l’OSE, Dina ABITBOL, Directrice du Buisson Ardent, les équipes de l’APAJ et de l’OSE, se réjouissent de ce partenariat dont l’objectif premier est d’être au service de la qualité de l’accompagnement des personnes fragiles accueillies par l’APAJ et par l’OSE.

 

L’APAJ et l’OSE, Deux associations sociales ancrées dans la tradition juive, tournées vers l’avenir et ouvertes à tous

 

 L’OSE (Œuvre de Secours aux Enfants) est une association centenaire, reconnue d’utilité publique en 1951. Elle a pour but de conduire des actions sociales, médicales et éducatives en faveur des enfants, des familles, des personnes en difficulté, âgées ou handicapées dans le cadre de son projet associatif fondé sur des valeurs de solidarité et de tolérance. C’est dans son histoire héroïque du sauvetage de 2000 d’enfants juifs durant la Shoah que l’OSE puise les valeurs qui fondent son action.

L’OSE intervient aujourd’hui dans cinq secteurs : Enfance et famille, Santé, Grand-âge et dépendance, Handicap, Mémoire et histoire. Elle met son professionnalisme et son expérience au service de la communauté juive et de tous. L’OSE gère 35 établissements et services implantés à Paris, en Ile-de-France, dans l’Oise, plus récemment à Lyon et bientôt à Strasbourg. Elle emploie 750 salariés et 200 bénévoles interviennent à ses côtés.

L’OSE est agréée par le Comité de la Charte du Don en confiance. En 2017, elle a remporté le Grand Prix humanitaire Louis D. de l’Institut de France.

L’association est présidée par Jean-François GUTHMANN et dirigée par Patricia SITRUK.

OSE – Centre Georges et Lili Garel – 117, rue du Faubourg du Temple 75010 Paris

Tel. : 01 53 38 20 20 – E-Mail : ose@ose-france.org – Site : www.ose-france.org

 

 

 L’APAJ (Association des Parents et Amis des handicapés Juifs) a été créée en 1980 par un groupe de parents de personnes handicapées mentales juives. Sensible au souci des parents quant à l’avenir de leurs enfants, l’association a eu pour objet la création et la gestion d’un foyer pour adultes handicapés mentaux.

Ce foyer, nommé Le Buisson Ardent, a ouvert ses portes en 1987 et a été totalement rénové en 2005; il compte 29 résidents. Compte tenu de son caractère confessionnel, la majorité des résidents sont juifs mais des résidents de tous horizons s’épanouissent dans l’institution.

L’APAJ a pour objectifs principaux d’améliorer la qualité de vie et la protection des personnes handicapées et de permettre l’épanouissement ainsi qu’une meilleure insertion sociale de celles-ci.

L’APAJ est présidée par Michèle JABLON. Le Buisson Ardent est dirigé par Dina ABITBOL.

APAJ – 87, rue d’Adelshoffen 67300 Schiltigheim

Tel. : 03 88 81 71 00 – E-Mail : direction@buisson-ardent.fr – Site : www.apaj-buissonardent.com

                                                                                                

L’Ambassadrice de France en Israël a reçu les jeunes Français en mission de service civique

Credit photo: Elodie Sauvage / Ambassade de France en Israël

Jeudi 20 avril, Hélène Le Gal, Ambassadrice de France en Israël, a reçu à la Maison de France les jeunes Français actuellement en mission de service civique en Israël.

Jean-François Guthmann, Président de l’OSE et Patricia Sitruk, Directrice générale ont répondu présent à l’invitation, tout comme les volontaires en service civique de l’OSE, les responsables des structures d’accueil en Israël ainsi que les représentants du Ministère israélien des Affaires sociales et de l’Israel Volunteer Association (IVA), partenaires de l’OSE.

L’Ambassadrice a souligné l’expérience exceptionnelle que représente le service civique pour les jeunes et a rappelé son importance dans le renforcement des liens entre la France et Israël. Israël est devenu la 2ème destination dans le monde des missions de service civique effectuées par des Français à l’étranger, et c’est un peu grâce à la mobilisation de l’OSE !

En effet, 47 volontaires français sont actuellement en mission en partenariat avec l’OSE. Depuis décembre 2015, près de 70 volontaires sont partis en Israël avec l’OSE, pour s’engager dans tout le pays auprès de structures pour personnes en situation de handicap, âgées en perte d’autonomie, pour enfants en bas âge et lycéens. Une nouvelle promotion se prépare déjà à partir en mission en juin prochain.

 

Réunion des anciens de Buchenwald à l’OSE ce dimanche 23 avril, en présence du Grand Rabbin de France Haïm Korsia

La réunion commémorative de la libération du camp de Buchenwald a eu lieu, dimanche 23 avril 2017, au siège de l’OSE, en présence notamment de Haïm Korsia, Grand Rabbin de France et de Patricia Sitruk, directrice générale de l’OSE.

Lorsque les soldats américains pénètrent dans le camp de Buchenwald, en Allemagne, le 11 avril 1945, ils découvrent, parmi les détenus survivants, un millier d’enfants et d’adolescents, dont près de la moitié sont envoyés en France, quelques semaines plus tard, pour y être pris en charge par l’OSE, tout d’abord au sein d’un préventorium à Ecouis, puis dans ses différentes maisons d’enfants. L’autre moitié choisit de partir loin d’Europe, aux Etats-Unis, au Canada, en Australie et en Palestine.

Un an plus tard, le 11 avril 1946, les rescapés instituent une tradition à laquelle ils sont restés fidèles jusqu’à aujourd’hui : commémorer leur libération du camp, la fin de la guerre et honorer la mémoire de ceux qui n’ont pas survécu.

 

Les « Buchenwaldiens », comme ils se nomment eux-mêmes, forment une famille soudée. Si au fil des ans, leur nombre s’amenuise, nombreux sont, chaque année, les enfants et petits-enfants présents autour de la table, qui, chacun à leur façon, incarnent et gardent vivante une mémoire à la fois collective et familiale.

Le 11 avril est une date à laquelle on ne déroge pas, même lorsque l’âge ou la distance ne permettent pas d’assister physiquement à la réunion. Entourés de leurs proches et des familles de leurs amis disparus, Elie, Armand, David, Izio et Charles ont écouté la lecture d’un message, rédigé pour l’occasion par un ancien de Buchenwald, installé à Melbourne, en Australie.

Quelque soixante-dix ans après la fin de la guerre, depuis l’autre bout du monde, le message reste identique à ce qu’il était en 1946 : les Buchenwaldiens, où qu’ils se trouvent, forment une famille dont les liens sont indéfectibles et la force de vie, indomptable.

L’OSE lauréate du Grand Prix humanitaire 2017 de l’Institut de France

La candidature de l’OSE au Grand Prix humanitaire 2017 Louis D. de l’Institut de France a été retenue à l’issue d’un processus de sélection comprenant l’examen du dossier transmis par l’OSE et d’une audition sur site.
L’OSE partage ce Prix avec deux autres associations.

Le prix sera remis à l’OSE le 7 juin lors d’une cérémonie sous la Coupole de l’Institut de France.

C’est l’ensemble de l’action de l’OSE, d’aujourd’hui comme celle d’hier, dans tous ses domaines d’activité, qui a été présentée à l’Institut de France et qui est ainsi récompensée. Ce  Prix honore et reconnait l’action de toutes les équipes de l’OSE.

En outre, la récompense permettra d’embellir et d’agrandir l’immeuble de la rue du Faubourg-du-Temple à Paris, le Centre Georges-et-Lili-Garel.

MEMORY: Opening of the exhibition “Save the Children 1938 – 1945” at the Rivesaltes Memorial Camp

The exhibition created by OSE is now shown at both major Memorial sites in Southern France: the Camp des Milles and the Camp de Rivesaltes. It is also permanently shown at the Ghetto Fighters’ Museum in Israel.

On March 21, 2017, the exhibition “Save the Children 1938-1945” produced by the OSE was opened at the Rivesaltes Memorial Camp. Jean-François Guthmann, President of the OSE, Patricia Sitruk, Director-General, and Katy Hazan, historian and curator of the exhibition, were present.

This exhibition recalls the decisive role of the OSE in the rescue of Jewish children in France from deportation during the World War II. Several of these children portrayed in the exhibition were interned at the Rivesaltes internment Camp. Ten portraits of children saved by OSE are presented in this exhibition. Visible throughout the year 2017, it is also the occasion to present the role of the OSE association today.

This exhibition is also shown at the Ghetto Fighter’s Museum in Israel.