Élie Buzyn, père d’Agnès Buzyn, ministre de la Santé, membre d’honneur du Conseil d’administration de l’OSE, fait le récit de sa vie dans l’ouvrage « J’avais 15 ans. Vivre, survivre, revivre ».
« Ajouter ma propre contribution aux traces écrites déjà existantes sur notre calvaire m’est finalement apparu comme un nécessaire devoir de mémoire envers les suppliciés de toutes origines. »
Août 1944. Après une enfance heureuse en Pologne, Élie Buzyn subit la déportation, l’assassinat des siens, Auschwitz puis la marche de la mort jusqu’à Buchenwald. Il a 15 ans. Lorsque les soldats américains pénètrent dans le camp de Buchenwald, le 11 avril 1945, ils découvrent un millier d’enfants et adolescents parmi les survivants. 426 d’entre eux dont Elie Buzyn furent confiés à l’OSE, qui les prit en charge jusqu’à l’âge adulte.
Devenu chirurgien-orthopédiste, il s’engage auprès des laissés-pour-compte : témoins de Jéhovah, malades psychiatriques, personnes âgées…
Il décide de témoigner après un voyage à Auschwitz où il accompagne son fils âgé de 21 ans. Depuis il n’a jamais cessé.